Vietnam
Dingues dôngs : dans l'ex Saigon, le tourisme fluvial reste un luxe
PHD et PJL
27 juillet 2010 10:25 (3749)

Depuis quelques années, les projets de débarcadères pour bateaux de plaisance se multiplient à Hô-Chi-Minh-Ville. Des projets extrêmement coûteux pour les promoteurs et dont l’usage est réservé à des clients très aisés.
Cent trente anneaux permettront bientôt d’amarrer des bateaux de plaisance au cœur du projet immobilier de "Saïgon-Pearl". Quant au projet "Diamond Pearl", dont le coût est estimé à 300 millions de dollars, il inclura un débarcadère pour une trentaine de bateaux de plaisance... ....
La plus grande ville du Vietnam dispose, il est vrai, d’un riche réseau navigable. Lovée dans une boucle de la rivière Saï Gon, elle est sillonnée par des centaines de cours d'eau et d'"arroyos". Le principal obstacle au développement du tourisme fluvial reste donc le coût prohibitif des bateaux de plaisance et l'importance des investissements nécessaires à l’aménagement des installations portuaires. Construction des quais et curage des voies d’eau ont un coût que seuls de riches promoteurs sont, pour le moment, prêts à assumer.
Les nombreuses voies d’eau, qui permettent d’accéder jusqu’au centre ville, pourraient pourtant, à terme, permettre de désengorger le réseau routier saturé.